retaper \ʁə.ta.pe\ transitif, pronominal ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Prenons Notre-Dame de Paris ; elle a été rafistolée et retapée de fond en comble ; ses sculptures sont rapiécées quand elles ne sont pas toutes modernes ; .— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
C’était un « melon » qui naturellement, subissait toutes les phases du cabossage et de l’aplatissement. Son possesseur avait beau le retaper, l’épousseter, le placer à distance, une fatalité sournoise voulait que, tout à coup, tantôt l’un, tantôt l’autre des acrobates s’élançât à pieds joints sur lui.— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
Le vétérinaire de Louvigny-Cambrouse lui avait empoisonné son pékinois en le bourrant de médicaments ; moi, je le lui ai retapé en deux jours avec une tisane d'herbes.— (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 39)
Et puis il faut que je donne à la fin juin mon manuscrit des Soliloques retapé.— (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 152, 23 mai 1933, page 10)
Retapez-vous un peu.— (Alain Demouzon, Le retour de Luis, 1977, chapitre 4)
Elle a retapé.— (Georges Simenon, Des traces de pas, vendredi 26 octobre 1973 (à la machine à écrire))
Le redoublement de Sonia, 19 ans, n’a servi à rien. Elle a retapé sa seconde et l’a très mal vécu.— (Marie-Joëlle Gros, « Un sale moment pour parents et enfants », article paru dans Libération le 28 juin 2004)
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