rien ne va plus \ʁjɛ̃ nə va ply\ ou \ʁjɛ̃ n‿va ply\
— Faites vos jeux, messieurs !… Rien ne va plus ! clame la voix monotone du croupier… Des centaines d’yeux sont fixés sur la roulette qui tourbillonne… tourbillonne… et enfin s’arrête… les piles de jetons et les billets de banque sont englobés par le râteau du croupier… la banque a encore gagné !— ( Maxine, Moment de vertige, Libraire d’Action canadienne-française, Montréal, 1931, chapitre IX)
On ne s’étonnera pas d’apprendre que Pomme n’était jamais entrée dans une salle de jeu. Elle était très intimidée ; elle écarquillait tous ses sens, pénétrée de ces impressions nouvelles : la grande table verte et le tourniquet où la bille rebondissait, puis s’arrêtait doucement, comme aimantée par les regards ; il y avait aussi l’homme en noir qui prononçait les paroles rituelles, établissant le contact, la tension entre les regards et la bille : « Les jeux sont faits ?… rien ne va plus. » Sa voix traînait un peu sur le « rien », et se durcissait tout d’un coup au tranchant du « plus ».— (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 96)
Les hôpitaux, l’éducation, la justice, les services publics en général… rien ne va plus !— (Christophe Deshayes, « Qu’est-il arrivé au management pour qu’il soit presque devenu un gros mot ? », Le Monde. Mis en ligne le 12 octobre 2024)