rosserie

(1888) De l'adjectif rosse.

rosserie \ʁɔ.sʁi\ féminin

1. (Familier) (Vieilli) Acte, propos qui témoigne de la perfidie, de la méchanceté.
   • Faites la part de la rosserie, de la dose normale de perfidie qui entre dans ce qu’on appelle « une amitié clairvoyante » et vous en saurez sur moi autant que moi-même. — (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)
   • M. le conseiller qui, pour la clientèle et surtout pour le directeur, modère généralement ses impatiences, mais tâche de glisser de-ci de-là, quelques rosseries – ça pose un homme –, M. le conseiller s’est surpassé. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 164)
   • Tous deux ressortaient de ces rosseries suivies d'accolade avec amertume. — (Yasmina Reza, Serge, éditions Flammarion, 2021, page 39)
   • Lui aussi, il aurait dû se taire, plutôt que de glisser sur la pente de rosseries idiotes… — (Víctor del Árbol, Toutes les vagues de l’océan, Babel Noir, 2014)

• crasse
• perfidie
• saloperie
• vacherie

• \ʁɔ.sʁi\
• Lyon (France) : écouter « rosserie  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (rosserie), mais l’article a pu être modifié depuis.