rouloul

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Étymologie

(Fin du XVIIIe siècle) Nom créé par le naturaliste français Pierre Sonnerat (1748-1814)[1][2] désignant le rouloul couronné (Rollulus rouloul) (qu'il avait baptisé rouloul de Malacca), apparemment du substantif onomatopéen malais roulroul désignant cette espèce. Bien que le nom créé par Sonnerat ait été adopté, cette origine n'a jamais pu être confirmée.[3]

Nom commun

Singulier Pluriel
rouloul roulouls
\ʁu.lul\

rouloul \ʁu.lul\ masculin

  1. (Ornithologie) Nom vernaculaire donné à trois genres monospécifiques de gallinacés de la famille des phasianidés et de la sous-famille des perdicinés (e.g. perdrix, cailles, francolin, etc.), de la taille et de l'aspect de perdrix où les teintes de rouge sont frappantes, habitant les forêts sempervirentes humides de la péninsule malaise et de l'archipel indonésien, du Myanmar à l'ouest jusqu'à Bornéo à l'est, se nourrissant de fruits, de graines et d'invertébrés terrestres, mais ne recourant pas au fouissement contrairement aux torquéoles, dont la distribution et celle des roulouls se recoupent.
    • Le rouloul de Malacca ressemble au faisan par l’éclat de son plumage.
    • Il a récemment été démontré que deux phasianidés asiatiques, soit le rouloul couronné (Rollulus rouloul) et l'ithagine ensanglanté (Ithaginis cruentus), auraient vraisemblablement des liens de parenté phylogénétique avec l'ordre des musophagiformes. En effet, on a identifié que le beau pigment vert métallique si distinctif présent chez ces deux gallinacés n'est autre que de la turacoverdine, un complexe métallé de cuivre divalent et d'uroporphyrine III produisant une saisissante coloration vert sombre très caractéristique, dont l'existence à l'état natif n'était connue jusqu'à tout récemment que chez les touracos. On ignore pour l'instant s'il s'agit d'un cas d'évolution convergente ou plutôt d'une filiation réelle entre l'ordre des galliformes et celui des musophagiformes.

Traductions

Voir aussi

Références

  1. « rouloul », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  1. J. Farrand Jr., et S. L. Olson. The correct spelling of Scopoli’s specific name for the Malaysian Crested Wood Partridge ( Rollulus ). Bull. BOC 93 , 53–54, 1973.
  2. Pierre Sonnerat. Voyage aux Indes Orientales et à la Chine, fait par ordre du Roi, depuis 1774 jusqu’en 1781: dans lequel on traits des moeurs, de la religion, des sciences & des arts des Indiens, des Chinois, des Pégouins & des Madégasses; suivi d’observations sur le Cap de Bonne-Espérance, les Isles de France & de Bourbon, les Maldives, Ceylan, Malacca, les Philippines & les Moluques, & de recherches sur l’histoire naturelle de ces pays. Vols I-II. Paris, 1782.
  3. James Jobling. The Helm Dictionary of Scientific Bird Names, Christopher, Helm, Londres, 2010.