Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
séraphique | séraphiques |
\se.ʁa.fik\ |
séraphique \se.ʁa.fik\ masculin et féminin identiques
Un chant séraphique leur annonce le lieu où réside la Vierge qui renferma dans son flanc celui que l'univers ne peut contenir.— (François-René de Chateaubriand, Les Natchez, 1827, page 115)
Mais au moment où l’auguste pardon descendait sur elle, un sourire céleste illumina ses traits innocents : le prêtre pensa qu’elle se sentait sauvée et que d’obscures visions séraphiques transparaissaient pour elle sur les mortelles ténèbres de la dernière heure.— (Auguste de Villiers de L’Isle-Adam, « Les Demoiselles de Bienfilâtre », dans les Contes cruels, volume 1, 1883, éditions J. Corti, 1954, page 12)
Saint-Germain nous dit : « Les prêtres, en imitant les pouvoirs séraphiques, sont couverts d’ornements qui ont la forme des ailes. »— (Virgil Gheorghiu, De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle, 1965, page 60)
N’est-ce pas un fait remarquable et digne également et de l’attention des philosophes et des indifférents, que la perfection séraphique des jeunes filles et des jeunes gens marqués en rouge par la Mort dans la foule, comme de jeunes arbres dans une forêt ?— (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
À cette nouvelle Chantal il fallait un saint François de Sales ; elle le trouva dans Fénelon, moins serein, moins innocent, il est vrai, moins rayonnant d’enfance et de grâce séraphique, mais singulièrement noble et fin, subtil, éloquent, contenu, très-dévot, très-politique.— (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, page 140)
Il posa d’abord l’excellence a priori d’Odette, l’axiome de sa supra-humanité séraphique, la révélation de ses vertus indémontrables et dont la notion ne pouvait dériver de l’expérience.— (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 161)
Par un mystérieux tour de force, il avait réussi à se raser et à lisser ses cheveux dorés. Son visage était tout à fait séraphique.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 262 de l’édition de 1921)
La tête de Jacques, à vrai dire, n’avait rien de séraphique, mais un certain glacis bourgeois en déguisait l’abondante sensualité.— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 444)
Avec les vierges séraphiques, je n’avais aucune chance.— (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 34)
Rigoureusement, je sais bien que les Israélites peuvent être appelés nos « frères », — au même titre, j’en ai peur, que les plantes ou les animaux dénommés ainsi par le séraphique saint François, qui ne s’est jamais trompé.— (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
Oh! naturellement, elle déteste le péché, mais, enfin, elle n’a de lui aucune expérience, cette expérience qui n’a pas manqué aux plus grands saints, au saint d’Assise lui-même, tout séraphique qu’il est.— (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 182)
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\se.ʁa.fik\ |
séraphique \se.ʁa.fik\ masculin et féminin identiques
Le vivre et le couvert. Le coucher et le séraphique. J’ai une chambre donnant sur paradis. Juste derrière la sacristie.— (Jean Vautrin, « Le Pogo aux yeux rouges », dans le recueil Baby Boom, 1985, page 193)
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