s’épivarder \s‿e.pi.vaʁ.de\ pronominal transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Point d’Européens, point d’étrangers, rien d’inquiétant en vue... Les deux petites, rassurées, vinrent se coucher sous la cascade qui se mit à s’épivarder bruyamment autour d’elles...— (Pierre Loti, Le Mariage de Loti, Calmann-Lévy, 1881, chap. 11)
Désolé je m’enfuis, à travers les papillons hagards qui s’épivardent loin des fleurs en cervelles tragiques, je m’enfuis des blonds hallebardiers gardant les âmes du vallon.— (Saint-Pol-Roux, Peupliers, dans Les Reposoirs de la procession, Mercure de France, 1893, vol. 1, p. 110)
Cheminant vers la rue Saint-Joseph, elle songe avec nostalgie à l'ancienne Suzanne, celle qui s’épivardait dans la rue avec ses enfants pendant les récréations et qui, parfois, grimpait au pommier en déchirant sa jupe...— (Anne-Marie Sicotte, Les accoucheuses, tome 1 : La Fierté, Éditions 12/21, 2015, chap. 3)
En effet, il fut un temps où Guy s’épivardait 4 jours sur 7 sur le plancher de danse de la Plage Idéale; pire encore, il se costumait chaque mardi en jeune tyrolien libidineux et se pavanait ainsi accoutré durant les torrides et très arrosées soirées bavaroises tenues à ce même endroit.— (Luc A. Granger, Tous mes bien-cuits et autres fioritures de bureau: Une histoire du Centre fiscal de Shawinigan, BoD/Books on Demand , 2017, p. 73)
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