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(Nom commun 1)(1525) Emprunté au portugais santão (« petit saint, hypocrite », « ascète, sorte de religieux musulman »), diminutif de santo (« saint »).
(Nom commun 2)(1896) De l’occitan santon (« petit saint », « statuette représentant les personnages de la Nativité et destinée à une crèche ») dérivé de sant (« saint »).
(Religion) Nom de certains ermites, saints hommes chez les musulmans.
Depuis quelques années Muley Abdelmeleck prenoit dans son Gouvernement des airs de Souverain absolu & indépendant, même en 1718, il refusa de payer à son Père les tributs accoutumez, & par là il se rendit coupable de révolte. Néanmoins cette affaire fut accomodée par l’entremise de quelqu’un de leurs Santons , & l’on n’en vint pas aux dernières extrêmitez.— (Histoire des révolutions de l’empire de Maroc, depuis la mort du dernier Empereur Muley Ismael, écrite par John Braithwaite, traduite de l’anglais, Amsterdam : chez Pierre Mortier, 1731, page 2)
J’ai fait moi-même, avec M. Contessini, cette curieuse expérience, depuis l’angle méridional de la ville jusqu’à la demeure d’un santon, que l’on voit à quelque distance sur la côte.— (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
Le bas peuple chrétien fête volontiers certains derviches, ou santons, religieux dont les pratiques bizarres remontent peut-être aux superstitions de l’antiquité.— (Nerval, Voy. Orient, t. 1, 1851, page 199)
Un après-midi, sur les trois heures, je me dis : “Tu vas pas faire le santon à perpétuité”, et je monte dans le flanc du plateau pour aller chercher le faisceau de tine.— (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)