Indénombrable |
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savoir-vivre \sa.vwaʁ.vivʁ\ |
savoir-vivre \sa.vwaʁ.vivʁ\ masculin
Madame de Chasteller se rapprocha du groupe de madame de Serpierre comme celle-ci continuait à très haute voix ses réflexions critiques et monarchiques. Cette critique amère fut brusquement coupée par les compliments fades et exagérés qui passent pour du savoir-vivre en province.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Quelqu’un qui ne sait pas vivre, non pas comme l’entendent les gens du monde : quelqu’un qui manque de savoir-vivre, au sens absolu.— (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 86)
On ne porte pas de couvre-chef dans un bureau, c’est du savoir-vivre élémentaire!— (Franquin, Gaston — Gala de gaffes à gogo, éditions J. Dupuis Fils, 1973, page 12)
À partir de quand, lorsqu’on n’a plus de domicile ni de travail, le regard des autres ne nous empêche plus de faire des choses naturelles mais déplacées au-dehors de notre culture. Par quoi commence l’indifférence à un « savoir-vivre » appris enfant à l’école, à la table familiale, quand l’avenir était un grand rêve le soir en s’endormant.— (Annie Ernaux, Journal du dehors, 1993, réédition Quarto Gallimard, page 543)
Il a du savoir-vivre.
Il manque de savoir-vivre.
Il devrait bien acquérir un peu de savoir-vivre.