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L’étymologie de ce mot est inconnue. Son sens évolua de « petit coup sous le menton » (attesté en 1355 et 1398 sous la forme « soubriquet ») puis « raillerie », « moquerie » (sens fréquent au XVIe siècle) pour donner le sens de « surnom » attesté en 1531.
Sa mère s’appelait Jeanne Mathieu ; son père s’appelait Jean Valjean, ou Vlajean, sobriquet probablement, et contraction de Voilà Jean.— (Victor Hugo, Les Misérables)
Il aura beau finasser, trancher du gentilhomme, payer des généalogistes pour lui attribuer une origine princière, peine perdue : le sobriquet, obstiné corbeau, croassera de toute la puissance de son gosier et dévoilera la provenance de l'oiseau.— (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
Il était prénommé Victor, mais comme il est coutume de donner aux plus jeunes des sobriquets d’amitié et qu’il était retors et rusé comme un renard, on l’avait surnommé le Tors.— (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Et quand en 1840, notre vin de Moselle ne fut qu'un âpre verjus, nos vignerons, par dérision et par haine du Prussien, donnèrent sarcastiquement à ce vin imbuvable le sobriquet de : Hassenpflug.— (Culture française, Association internationale pour la culture française, 1966, no 15/16, page 17)
Leurs premiers mots furent des moqueries à l'encontre du boche, du chleuh, du vert-de-gris, du doryphore, chacun y allant d'un sobriquet le plus méprisant possible pour qualifier l'allemand pincé par une étrille.— (Philippe Lhommet, Cauchois d'hier et d'autrefois, TheBookEdition, 2013, page 153)