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De l’occitan sobreta (soubreto en graphie mistralienne), féminin de soubret, (« affecté », « précieux »), de sobrar (« dépasser »), dérivé du latin superare (« être au-dessus »). Le Littré propose une étymologie espagnole sobretarde (« sur le tard », « à la brune »), la soubrette étant, d’après Édouard Fournier, primitivement la servante entremetteuse qui, vers le soir, allait porter des lettres d’amour.
Rôle, emploi de soubrette, jouer les soubrettes, une soubrette de Molière.
D’escale en escale, le pont se peuplait : il y montait des mères de famille allemandes, suivies de deux ou trois fillettes et d’une Gretchen naïve, n’ayant pas l’air dame de la femme de chambre anglaise, encore moins l’air soubrette de la femme de chambre française, mais rappelant le type de Marguerite dans les illustrations de Reschz.— (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 97)
Absorbé par le désir de plaire à la grande dame, il avait dédaigné la soubrette : qui chasse l'aigle ne s'inquiète pas du passereau.— (Alexandre DumasLes trois mousquetaires Chapitre XXXIII Soubrette et maîtresse)
Une jeune soubrette dont l'image aguichante s'associa perversement, dans mon esprit, à celle d'une aimable fille d’amour, emplit les verres, déposa sur le guéridon deux cendriers, .— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
— Oui, et en tenue ! Nue avec un charment tablier blanc de soubrette !!! Des talons aiguille et une petite coiffe brodée sur ta chevelure ! — Ça ne me fait pas rire ! — Mais ce n'est pas une plaisanterie ! Je suis sérieuse ! Seulement j'imagine la tête de mes amis quand ils viendront ici boire un pot avec toi en soubrette sexuelle pour apporter les verres.— (henri Barbusse, Les enchaînements, éd. Le manuscrit, 1927)