sublimation sous vide

Locution composée de sublimation et de sous vide.

sublimation sous vide \sy.bli.ma.sjɔ̃ su vid\ féminin

1. (Physique, Technique, Industrie) Analogue de évaporation sous vide (cf. pour autres informations) : technique dépôt sous vide par sublimation d’une source, dont la matière se dépose et forme une couche mince sur le substrat.
   • Le dépôt de CdTe se fait généralement par sublimation sous vide à partir de sources portées à 600 – 700 °C conduisant à des vitesses de dépôt de plusieurs microns par minute, le substrat de verre étant à 500 °C environ. — (Pere Roca i Cabarrocas, Negar Naghavi, L’énergie à découvert, partie 19. Photovoltaïque : les filières couches minces, CNRS Éditions, Paris, 2013)
   • L’évaporation sous vide effectuée, soit par chauffage direct de l'échantillon, par effet Joule, par bombardement électronique, par induction, par rayonnement, etc., soit par chauffage indirect au moyen d'un creuset chauffé par l’un des procédés précédents ; la sublimation sous vide ou sous atmosphère neutre ou réactive, technique permettant à partir de plusieurs sources et d’entraînements gazeux convenables de réaliser l'épitaxie des composés binaires ou ternaires ; la pulvérisation cathodique très utilisée dans le domaine de l'épitaxie des composés semi-conducteurs complexes. — (J. Jaunet, C. Sella, « Épitaxie des métaux cubiques sur halogénures alcalins clivés sous vide », dans Bulletin de la Société française de Minéralogie et de Cristallographie, 1964, vol. volume 87 (3), page 393-411 )
2. (Chimie, Technique, Alimentaire, Industrie) Analogue de évaporation sous vide (cf. pour autres informations) : technique de séparation par sublimation à basse température évitant la surchauffe de produits sensibles.
   • Il peut être obtenu par réaction de l’acide tétrafluoroborique ${\displaystyle {\ce {HBF4}}}$ avec le trioxyde d’azote ${\displaystyle {\ce {N2O3}}}$ suivie de la sublimation sous vide des monohydrates résultants pour en libérer l’eau ${\displaystyle {\ce {H2O}}}$ :
     ${\displaystyle {\ce {2HBF4 + N2O3 -> 2(NO)BF4 + H2O}}}$. — (tétrafluoroborate de nitrosyle)
   • En 1948, elle passe à la production de polonium dans un nouveau laboratoire. La technologie « humide » qu’elle développe avec D.M. Ziva (dissolution de lingots de bismuth irradiés dans de l’acide nitrique suivi d'un dépôt sur du cuivre ou de la poudre de bismuth suivi d’une sublimation sous vide) permet de produire de grandes quantités de sources de neutrons polonium-béryllium dans une autre nouvelle usine. — (Zinaïda Erchova)
   • Le ${\displaystyle {\ce {MoSe2}}}$ cristallise dans une structure hexagonale au fur et à mesure que le matériau refroidit. Le sélénium en excès peut être éliminé par sublimation sous vide. — (diséléniure de molybdène)

• Souvent, les procédés de sublimation sous vide sont regroupés génériquement, dans les méthodes d’évaporation sous vide.

• évaporation sous vide ou dépôt par évaporation (cf. note)

• dépôt physique en phase vapeur (1)
• dépôt sous vide (1)
• sublimation

• lyophilisation (enlèvement de l’eau sous forme de glace)

• évaporation sous vide sur l’encyclopédie Wikipédia
• appareil de sublimation sur l’encyclopédie Wikipédia

• Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (sublimation sous vide)
• Bureau de la traduction du gouvernement du Canada, TERMIUM Plus, 1976-, en ligne → consulter cet ouvrage