syndrome de Stockholm

→ voir syndrome, de et Stockholm. Cette expression fut forgée en 1978 par le psychiatre américain Frank Ochberg en relation avec un fait divers qui eut lieu en cette même ville en 1973.

syndrome de Stockholm \sɛ̃.dʁom də‿s.tɔ.kɔlm\ masculin

1. (Psychologie) Propension paradoxale, souvent observée chez les victimes de prise d’otage, à développer un sentiment d’empathie ou même de sympathie, voire à prendre fait et cause pour leurs ravisseurs.
   • En ce sens, le syndrome de Stockholm est une situation paradoxale en elle-même, puisque la victime va ressentir des sentiments envers son « bourreau » : sympathie, affection, compréhension, voire même amour. — (Fabrice Lollia, L’organisation face au kidnapping: Quelle solution face au kidnapping contre rançon, BoD - Books on Demand, 2020, page 53)
   • On m’accusera d’être frappé du syndrome de Stockholm et d’exagérément sympathiser avec mes « ravisseurs », mais des centaines de millions de personnes sur la planète tout autant que les Américains eux-mêmes ont besoin d’une Maison-Blanche active, volontaire, dynamique et souriante. — (Richard Latendresse, S.O.S. aux U.S.A.!, Le Journal de Québec, 13 décembre 2020)

• syndrome de Lima

• stockholmiser

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