s’allonger \s‿a.lɔ̃.ʒe\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
Héloïse dit et redit son chapelet. Les grains cliquettent de minute en minute et sans relâche, le chuchotement rapide des oraisons s’allonge.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Les nuits s’allongent en hiver.
Quand vient la nuit, il s’allonge sur le divan – étrangement le même que celui de Freud – et raconte ses rêves à sa maîtresse.— (Jean-Daniel Baltassat, « “Le divan de Staline” », Elle.fr, 29 novembre 2013)
Une jeune femme fait venir les réparateurs télé (logique) alors que son poste marche très bien, elle s’allonge sur le lit, dénudée.— (Quentin Girard, « Le bon plan culcul », Libération.fr, 13 novembre 2013)
Pour la première fois de sa vie, Tony s’allongeait. Et devant qui ! C'était pour lui une sensation horrible.— (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 10)
Si elle mentait, ça pourrait bien lui retomber sur le dos et, de toute façon, les poulets fouilleraient la baraque et découvriraient le patron. Autant valait s’allonger.— (André Héléna, Le demi-sel, E. Vinay, 1952)
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