talemelier

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Étymologie

Du vieux-francique *tarewamelo « farine de froment », lié au néerlandais tarwemeel composé de tarwe (« froment ») et de meel (« farine »). Le talemelier ou talemeslier est un métier, cité dans le Livre des Métiers d'Étienne Boileau en 1268. Il figure aussi dans le Dictionnaire de Godefroy, cité à partir d'archives départementales de 1288. Albert Dauzat y voyait sans l'expliquer une influence des verbes ancien français taler (battre) et mesler (mélanger). À l'origine, il s'agit d'un tamisier qui tamisait la farine de froment grossière reçue des moulins. Plus tard, pour diversifier son activité, il a obtenu le droit de cuire le pain dans le four banal, devenant également "fournier". Dès qu'il a pu obtenir le droit d'avoir son propre four, il est devenu l'équivalent de "panetier" ou de "pâtissier". En fabriquant spécifiquement des boules de pains, il s'impose comme un boulanger au XIIIe siècle, mais ses productions sont soumises à des règlements de qualité, de composition, de poids et de taille. La talemelerie, avec le double sens de "boulangerie" ou "métier de boulangerie" est citée dans le "livre de Jostice et de Plet" au XIIIe siècle.

Nom commun

talemelier *\Prononciation ?\ masculin

  1. Tamiseur de farine, puis fournier et panetier.
  2. Boulanger.
    • Item, nous ordenons que les estranges talemeliers puissent amener au mercredi et aus autres jours pain à Paris pour revendre. — (Ordonnance de Philippe le Bel sur les métiers de Paris, 1307, Paris, Archives Nationales, K 948 n° 22)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

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