tirailler \ti.ʁɑ.je\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Il y a une heure qu’ils ne font que me tirailler.
J’ai dormi par terre un peu de temps ; mais mon chien m’a tant tiraillée qu’il m’a réveillée.— (George Sand, Jeanne, 1844)
Des importuns sont venus me tirailler de tous les côtés.
Tiraillé d’un côté, menacé de l’autre, il sent le sol se dérober sous ses pas.— (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 332)
Il lui semblait que s’il avait eu de quoi manger et boire, il aurait fait volontiers quelques fagots de plus. Mais la faim et la soif lui tiraillaient la gorge et l’estomac.— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
Le Russe tiraillait le bec-de-cane de la porte, qui ne s’ouvrait pas.— (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 64)
Il tiraillait son grand nez.— (Jacques Bourderon, Corrida à Brazza, Denoël, 1965, chapitre VII, page 44)
Il y a longtemps qu’ils ne font que tirailler.
Le lendemain, de bonne heure, en marchant sur Weissenfelds, il fallut tirailler contre les Westphaliens, qui nous suivirent jusqu’au village d’Eglaystadt.— (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
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