toc
toc \tɔk\
Il entendit frapper à sa porte : toc, toc.
Il laissa les copains agglutinés autour d'une longue table qui se couvrit instantanément de grosses Primus, et s'installa dans un coin à une table bancale qui faisait toc sur le sol de béton chaque fois qu'il s'y appuyait pour regarder le match de foot Lyon- Monaco que transmettait RFI.— (Gil Courtemanche, Un dimanche à la piscine à Kigali, 2000, réédition 2002 éditions Boréal, pages 69-70)
Tout à l’heure j’irai dans la cour tenter de réchauffer les conduites avec un séchoir à cheveux, mais un toc toc à la porte : un ami passe en revenant du collège, et puis deux amies.— (Philippe Delerm, La vie en relief, Seuil, 2021, page 202)
toc \tɔk\
Invariable | |
---|---|
Masculin et féminin |
toc \tɔk\ |
toc \tɔk\ masculin et féminin identiques invariable
Il est complètement toc mais inoffensif.
Invariable |
---|
toc \tɔk\ |
toc \tɔk\ masculin singulier, invariable
Tu verras mon luxe ! Tu verras mes bijoux ! … ça ne sera pas du toc comme ça !— (Théâtre complet, page 210, Georges Feydeau, 1948)
Dans un petit magasin de bric-à-brac, une bougie à demi consumée, en projetant sa lueur rouge sur une gravure, la transformait en sanguine, pendant que, luttant contre l'ombre, la clarté de la grosse lampe basanait un morceau de cuir, niellait un poignard de paillettes étincelantes, sur des tableaux qui n'étaient que de mauvaises copies déposait une dorure précieuse comme la patine du passé ou le vernis d'un maître, et faisait enfin de ce taudis où il n'y avait que du toc et des croûtes, un inestimable Rembrandt.— (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 1921)
Rien de très convoitable dans leurs vitrines. . On y trouve une merderie sans grand intérêt. Cela va du bijou en toc au jouet de fer peint début de siècle, en passant par des chromos que ta concierge refuserait pour orner sa loge.— (Frédéric Dard, San-Antonio : T'assieds pas sur le compte-gouttes, Paris : Fleuve noir, 1996, chapitre 3)
Ce collier est en toc.
Tu parles d'un affouage ! J'ai eu que des tocs !
Je mets de plus en plus de temps à sortir de mon appartement, ne me demandez pas pourquoi. Je crois que j’ai des tocs, je me regarde dans le miroir et m’observe jusqu’à ce que mon visage se déforme complètement.— (Romain Ternaux, I am vampire, Paris, Aux forges de Vulcain, 2019, page 9)
Elle reprenait du toc, Amélie. La question la prenait pas en défaut.— (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 84)
Manquant de toc, Paulo détourne le regard.— (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 78)
→ Modifier la liste d’anagrammes