Invariable |
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tord-boyaux \tɔʁ.bwa.jo\ |
tord-boyaux \tɔʁ.bwa.jo\ masculin (orthographe traditionnelle)
On apporta bientôt de l’eau-de-vie de sorbe qui, d’après Nozdirov, rappelait la prune à s’y méprendre, mais qui, au profond étonnement des invités, se révéla un atroce tord-boyaux.— (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842, traduction d’Henri Mongault, 1949)
Curieusement, cet alcool presque pur inspirait à Kornilov une étrange lucidité. « Je l’aime bien, se disait-il, ce brave pope. Son tord-boyaux aussi.— (Iouri Dombrovski, La Faculté de l’inutile, traduit du russe par Dmitri Sesemann et Jean Cathala, Albin Michel, 1979, page 222)
Il alla quérir une bouteille de cette merveilleuse vodka des paysans polonais, tord-boyaux sauveur et sacré, et j’osai lui dire, après le premier cul sec, que nous mourions de faim.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre XX)
C’était la terreur. Un sacré tord-boyaux de frousse tellement on avait peur qu’un des deux se viandât méchamment cinq mètres plus bas.— (Luvan, Susto, Éditions La Volte, 2018, chap. 20)
Singulier | Pluriel |
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tord-boyau | tord-boyaux |
\tɔʁ.bwa.jo\ |
tord-boyaux \tɔʁ.bwa.jo\ masculin (orthographe rectifiée de 1990)