toyer \tɔ.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Ils se font rappeler à l’ordre et se font « toyer » leur graffitis.— (site Anny Bloch, Les façades de la désobéissance, in Revue des sciences sociales, no 29, 2002, page 96)
Leur spécialité : toyer, c'est à dire repasser tous les graffs qu'ils voient.— (site www.allcityblog.fr, 10 septembre 2012)
Ils rêvaient de la pièce la plus difficile et la plus enviée de tout graffeur, où qu’il soit dans le monde : le flanc d’un wagon de métro. Ou, à défaut et pour le moment, de toyer le tag d’un des grands : Tito7, Snow, Rafita ou Typhoon, par exemple.— (Arturo Pérez-Reverte (traduit par François Maspero), La Patience du franc-tireur, prologue (« Dans la ville »), page 5. Éd. du Seuil, 2014. Note : dans la version originale en espagnol, l'auteur employait le verbe pisar, dans son acception « piétiner », utilisée sous une forme figurée.)
Car se faire toyer un graffiti signifie aussi se faire recouvrir par un autre artiste.— (journal 20 minutes, 19 septembre 2016, page 16)
toyer \tɔ.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Arbitre! Il m'a toyé.
Pourquoi tu me toyes ?