Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
tudesque | tudesques |
\ty.dɛsk\ |
tudesque \ty.dɛsk\ masculin et féminin identiques
L’effet produit par le latin sur la langue celtique, qu’il a transformée en roman et en wallon, s’est aussi fait sentir sur la langue tudesque, dans les pays situés en deçà du Rhin et voisins de la France.— (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 568)
Les Romans appelaient « tudesque » tout ce qui était germanique et les Germains nommaient « welche » tout ce qui était roman.
Je tiens à la fois et de l’Allemagne et du midi de la France, j’ai dans la pensée la rêverie tudesque, et dans le sang la vivacité provençale.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Il parlait couramment anglais, mais avec un fort accent tudesque, qu’on remarquait spécialement dans la prononciation des lettres v et b ; il adoucissait ses th jusqu’à faire entendre le son dz très doux, et il articulait le nom supposé de Bert avec un bruit de détonation : Pouteraidge.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 153 de l’édition de 1921)
En homme qui ne sait rien faire légèrement, il était bien assis à la table du banquier, mangeait avec ce tudesque appétit si célèbre en Europe, et disait un adieu consciencieux à la cuisine du grand CARÊME.— (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
tudesque masculin invariable
En Europe, l’ancien slavon, le tudesque, le gothique, le normannique se retrouvent au-dessous des idiomes slaves et germaniques.— (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre xi, pages 206.)