Invariable |
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un de ces quatre matins \œ̃ də sɛ katʁ ma.tɛ̃\ |
un de ces quatre matins \œ̃ d‿se kat ma.tɛ̃\, \œ̃ də se katʁ ma.tɛ̃\
Hélas ! ce brave cabaret sera peut-être démoli un de ces quatre matins, — avec le mur d’enceinte.— (Alfred Delvau, La Mère Marie, dans Les Dessous de Paris, 1860)
Bon sang de bon sang ! n’allait-on pas aussi, un de ces quatre matins, lui servir un bouillon d’onze heures et l’envoyer brouter les pissenlits par la racine entre les quatre murs de l’enclos des morts !— (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
– Pourquoi ne profites-tu pas de ce que je suis là, à ta merci, pour essayer de sauver mon âme ? Tu me ferais un petit sermon. Je resterais bien tranquille, je ne ronflerais pas trop fort. Et grâce à toi j’aurais peut-être une harpe et des ailes, un de ces quatre matins.— (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 100)
– Si le cheval ne vaut vraiment rien, comme vous le prétendez, nous le retrouverons un de ces quatre matins entre deux poubelles…— (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 82)