Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
valétudinaire | valétudinaires |
\va.le.ty.di.nɛʁ\ |
valétudinaire \va.le.ty.di.nɛʁ\ masculin et féminin identiques
Le vieillard jeta sur le jeune homme un regard empreint de sagacité, frappa trois coups à la porte, et dit à un homme valétudinaire, âgé de quarante ans environ : « Bonjour maître. »— (Honoré de Balzac, Le Chef-d’œuvre inconnu, 1831)
Mais avec un petit poêle net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires.— (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
J’ai un vieil oncle valétudinaire qui possède trois cents âmes et deux mille hectares…— (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 335)
Il avait le corps couvert d’une toison rêche pleine de petites tiques et le cuir comme pétrifié par une carapace de rémoras, mais, à la différence de la description qu’en avait faite le curé, ses parties humaines étaient plus d’un ange valétudinaire que d’un homme…— (Gabriel Garcia Marquez, Cent ans de solitude, 1967 traduit par Claude et Carmen Durand, 1968)
Un fils unique valétudinaire et une épouse tellement anxieuse de le perdre qu’elle tolérait à peine de ne pas avoir en permanence l’enfant sous ses yeux.— (George R. R. Martin, Le Trône de fer, 1996, traduit par Jean Sola, 1998)
L’ancienne ferme où n’habitait plus que la veuve à demi-impotente du fermier et sa fille valétudinaire— (Marguerite Yourcenar, Un homme obscur, 1985)
Singulier | Pluriel |
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valétudinaire | valétudinaires |
\va.le.ty.di.nɛʁ\ |
valétudinaire \va.le.ty.di.nɛʁ\ masculin et féminin identiques
Or, comme certains valétudinaires chez qui tout d’un coup quelquefois une évolution organique, spontanée et mystérieuse, semblent amener une telle régression de leur mal qu’ils commencent à envisager la possibilité inespérée de commencer sur le tard une vie toute différente— (Marcel Proust, Un Amour de Swann, 1913)
Les convalescents et les valétudinaires.
Les valétudinaires hypocondriaques sont très difficiles à côtoyer car on ne sait jamais s’ils sont malades ou non.
Mais, comme 'valétudinaire', il méritait la considération;— (Edith Warton, Le temps de l’innocence,1920, Flammarion)