vermicel \vɛʁ.mi.ʃɛl\ masculin
J'estime donc qu'il vaut mieux avoir un peu plus de peine , et obtenir un riz ou vermicel plus fin.— (Grenet, Mémoire sur les moyens de conserver la pomme-de-terre sous la forme de riz au vermicel, avec figures, Éd. de la Feuille du cultivateur)
Littré admet en effet les deux orthographes vermicel et vermicelle, mais tout en manifestant son étonnement : « l’Académie donnant, sans variante, polichinelle et violoncelle, on ne voit pas pourquoi elle donne la variante vermicel ».
De fait, quoique que cette variante vermicel se trouve bien dans la septième édition du dictionnaire de l’Académie française (1878, tome 2, p. 929), elle n'existe cependant dans aucune des six éditions précédentes, et pas non plus dans la huitième. On trouve néanmoins « vermicel », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage, dans le Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934 et dans le Nouveau Larousse Illustré en 7 volumes Paris 1904, alors que Le Grand Robert en 6 volume ne propose pas cette variante. Dans l'édition de 1816 de l'encyclopédie méthodique, Éd. Vve Agasse, on trouve la variante vermichel à la page 584 du tome 6 consacré à l'agriculture, ainsi que dans divers ouvrages de la même époque.