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(XVIe siècle) De l’ancien français eschevin, de l’ancien bas-francique *skapin « juge », du latin vulgaire (de France) scabinus « juge » (époque mérovingienne jusque vers le VIIIe siècle). Également rattaché au vieux haut-allemand skepen[1] qui donne Schöffe (« échevin ») en allemand et schepen (id.) en néerlandais.
Il était en effet un peu dur ... d'être obligé de faire fête en bon accueil, lui Charles de Bourbon, à je ne sais quels bourgeois; lui cardinal, à des échevins— (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
(Histoire) Dans les villes du Nord de la France (puis dans la plupart des villes du royaume de France), magistratmunicipal (fonction aujourd’hui dévolue au seul maire qui préside la municipalité au nom du peuple souverain, mais avec des pouvoirs plus limités) dont la charge était de représenter les pouvoirs fondamentaux du souverain sur ses terres, et donc d’y faire appliquer le droit des individus et sociétés, d’y organiser la police et la perception pour lui des taxes et de l’échet.
Premier, second échevin.
Le prévôt des marchands et les échevins de Paris.
Les échevins de Toulouse étaient appelés capitouls.
On y avait naguère retenu un échevin accusé de malversations et, plus anciennement, un seigneur gagné à prix d’or au parti français ; rien n’était plus convenable qu’un tel lieu de détention.— (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au noir, Troisième partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 297)