Singulier | Pluriel |
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épicurisme | épicurismes |
\e.pi.ky.ʁism\ |
épicurisme \e.pi.ky.ʁism\ masculin
Trois nouveaux courants, fort opposés, s'imposent : l’épicurisme, le stoïcisme et le scepticisme ; leur point commun est l'attention accordée aux questions éthiques, au point que le savoir lui-même se laisse subordonner à cette visée.— (Lambros Couloubaritsis, Aux origines de la philosophie européenne: De la pensée archaïque au néoplatonisme, De Boeck Supérieur, 2003, page 571)
Selon l'épicurisme ou du moins selon Lucrèce, l'âme se compose partiellement de particules de feu.— (Jean Bollack et André Laks, Études sur l'épicurisme antique, 1976)
Haï, Épicure le fut et le sera parce qu'il est un des héros de l'humanité. . Et si, à sa suite, l'ensemble de l’épicurisme fut maudit, et calomnié comme libertinage dévergondé, c'est parce qu'il guérit de la peur dont tout pouvoir, religieux ou politique, a besoin !— (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, p.72-73)
Au surplus, qu'on examine sans prévention l'effet social que produirait nécessairement l’épicurisme phalanstérien : l'homme habitué à ne marcher que sur des tapis moelleux, , peut-il être doué du moindre courage? Le gastrolâtre n'est-il pas naturellement enclin à l'égoïsme? L'homme adonné aux voluptés érotiques n'est-il pas étranger aux élans de la piété?— (Louis Rousseau, Exposition critique des théories phalanstériennes, dans Croisade du XIXe siècle, Paris : chez Debécourt, 1841, p.472)