Français

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot Français. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot Français, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire Français au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot Français est ici. La définition du mot Français vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deFrançais, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Voir aussi : français

Étymologie

Du moyen français françois, de l’ancien français franceis, du latin Francus (« franc »), du vieux francique reconstitué Frank (« Franc »).

Nom commun

Singulier et pluriel
Français
\fʁɑ̃.sɛ\
Quelques Français bien connus.

Français \fʁɑ̃.sɛ\ masculin (pour une femme, on dit : Française ; pour une personne non-binaire, on peut dire : Françaix, Français·e, Français(e)) singulier et pluriel identiques

  1. (Ethnonymie) Personne native de la France.
    • Il n’y a dans les rues que les chiens et les Français, suivant le dicton vulgaire, fort peu gracieux pour nous. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • « N’élevez pas vos regards trop haut ; luttez entre vous. — La violence envers les faibles est permise : témoin l’action des parents sur les enfants ; témoin l’éternel refrain de style national : les étrangers nous sont inférieurs, au physique, au moral, ce sont des misérables auprès de nous, Grands Français, il faut les battre. » — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
    • « Vous autres Français, vous êtes tellement incompréhensibles : vous passez de la gaieté à la tristesse si facilement. On ne peut jamais deviner les motifs de vos actions. À mon avis vous êtes les plus étrangers de tous les étrangers. » — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 105-106)
    • Qu’est-ce que ce nom de tribu barbare dont on m'affuble : Français ? Je ne suis pas Français. Mon catéchisme me dit que je suis catholique romain, et moi je traduis cela ainsi : Romain et maître du monde ! — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 141)
    • Et sa sollicitude n’avait rien, certes, de la fausse politesse dont elle se plaisait à accuser tous les Français. Francès : falso y cortès. — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 131)
    • J’ai quelques amis ou connaissances de France (rencontrés dans des restos, bien sûr), et je dois reconnaître que c’est vraiment un accessoire de choix, l’ami français. Un Français ne va pas s’arrêter de vous bombarder de tout ce qui le frappe comme étant essentiellement non français au Québec. Comme les Français adorent détester la France (c’est leur privilège d’initiés), c’est plutôt flatteur. — (Thomas Ouellet St-Pierre, Même ceux qui s’appellent Marcel, Leméac, 2014, page 121)
    • Moi je suis Français, j'agis, je pense, je me décide en tant que citoyen français, j'ai été élevé dans le culte de cette République qui ne reconnaît que des citoyens français et je suis profondément outré par cette réduction permanente dans un sens ou dans l'autre — (J.D., «Des dizaines d'appels et de SMS par heure»: Glucksmann affirme être harcelé par l’extrême droite juive et des «cercles insoumis», Le Figaro, 22 juin 2024)
  2. (Droit civil) Personne possédant la nationalité française.
    • Son fripon de cuisinier n’est pas pour rien l’élève d’un Français ; il écorche un chat et le sert en guise de lièvre. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842, traduction de Henri Mongault, 1949)
    • Il existe, dans le monde, une prédisposition, que partagent les Français eux-mêmes, à dénigrer grossièrement ce qui est français et à douter de la durabilité des entreprises françaises ; et cela vient semble-t-il de deux faits : que les Français, en 1870, furent vaincus par les Allemands, et qu’ils ne possèdent pas les vertus prolifiques des lapins et des nègres. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
    • Et, de l’avis de tous, il n’y avait qu’un Français qui eût été capable de danser en un tel point du globe ! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1 partie, chapitre 11, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873, page 92)
    • Yasmina ne connaissait d’autres Français que ceux qui gardaient les ruines et travaillaient aux fouilles, et elle savait bien tout ce que sa tribu avait eu à en souffrir. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
    • Mais pour qu’une grammaire française soit respectée, il faut premièrement que la langue française continue à être employée et, ceux qui s’efforcent de l’empailler en conviendront, cette condition suppose l’existence d’un certain nombre de Français. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Chaque Français de douze ans puise dans l’École, l'essence extraite pour lui de la Philosophie. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
    • Sont électeurs les Françaises et Français âgés de dix-huit ans accomplis, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant dans aucun cas d’incapacité prévu par la loi. — (Article L2 du Code électoral français)
    • Il aimait fort les chansons de table ; et en cela il n’est pas blâmable, car depuis qu’elles ne sont plus d’usage le Français a beaucoup perdu de sa gaîté. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais, Paris, 1830, volume 2, page 13)
    • Le Christ s’est toujours montré, comme disaient nos pères, bon Français ! Oui, bon Français à Tolbiac ; bon Français à Patay ; bon Français à Paray-le-Monial où il nous a montré son Sacré-Cœur ; . — (Père Stéphen Coubé, discours prononcé à Lourdes le jeudi 25 avril 1901, publié dans la Gazette de France, le 3 mai 1901 et annexées au Parti noir d’Anatole France, édition 1904)
  3. (Suisse) (Péjoratif) Suisse habitant à Genève ou ayant un vocabulaire apparenté aux français.

Notes

Ce mot est un gentilé. Un gentilé désigne les habitants d’un lieu, les personnes qui en sont originaires ou qui le représentent (par exemple, les membres d’une équipe sportive). Normalement, un gentilé prend une majuscule : « les Français », et l'adjectif prend une minuscule : « l'Académie française ».

Synonymes

Dérivés

Traductions

Nom propre

Nom propre
Français
\fʁɑ̃.sɛ\

le Français \fʁɑ̃.sɛ\ masculin

  1. Synonyme abrégé de la Comédie-Française.
    • — À propos, romps immédiatement avec Balbine et, comme tu n’es pas en état de le faire convenablement, dis-lui que je la fais engager aux<sic> Français. Ç’a toujours été son ambition ; elle va être heureuse. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
    • Les autres membres de la troupe ne sont pas moins étincelants : Jacques Charon, Robert Manuel, Georges Descrières, Louis Seigner, Denise Gence, Catherine Samie, Micheline Boudet, Jean Piat. Ce fut la grande époque du « Français » : pour ceux de ma génération, il n’y a jamais rien eu de mieux. — (Jean-Claude Zylberstein, Souvenirs d’un chasseur de trésors littéraires, Allary Éditions, 2018, page 39)

Prononciation

  • \fʁɑ̃.sɛ\, \fʁɑ̃.se\
    • France : écouter « Français  »
    • (Région à préciser) : écouter « Français  »
  • Français méridional : \fʁaŋ.ˈse\
  • Canada : \fʁã.sɛ\
    • Québec : écouter « Français  »
  • France : écouter « Français  »
  • France (Vosges) : écouter « Français  »

Anagrammes

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi