Singulier | Pluriel |
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allégorie | allégories |
\a.le.ɡɔ.ʁi\ |
allégorie \a.le.ɡɔ.ʁi\ féminin
J’ai toujours été séduit par les allégories, leçons par l’image en même temps qu’énigmes à résoudre, et souvent attirantes figures féminines fortes de leur propre beauté et de tout ce qu’un symbole, par définition, a de trouble.— (Michel Leiris, L’Âge d’homme, 1939, collection Folio, pages 51-52.)
La Bible ou les livres saints des autres religions sont de grands poèmes contemporains de l’époque orale où, l’écrit n’existant pas, les rythmes et les cadences, les périodes et les allitérations, mais aussi les allégories et les paraboles, les mythes et les apologues facilitaient la mémorisation, donc la récitation, donc la pratique religieuse.— (Michel Onfray – La chanteuse et le philosophe - Le Point no 2252 - 5 novembre 2015)
Le bandeau, les ailes et l’enfance de Cupidon sont une allégorie qui représente le caractère et les effets de la passion de l’amour.
Les mystères des Grecs et des Égyptiens étaient remplis d’allégories.
Les allégories en peinture sont généralement froides.
En peinture, lʼusage de lʼallégorie fait partie des procédés maniéristes auxquels lʼartiste peintre nʼa que trop souvent recours, à défaut de lʼinspiration.— (Marie-José Pernin Segissement, Nietzsche et Schopenhauer : encore et toujours la prédestination, 1999)
Saint Augustin le déclare expressément : « une chose notifiée par allégorie est certainement plus expressive, plus agréable, plus imposante que lorsqu’on l’énonce en des termes techniques. »— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)