alourdissement

Dérivé de alourdir avec le suffixe nominal -ment

alourdissement \a.luʁ.dis.mɑ̃\ masculin

1. État de ce qui est alourdi.
   • Il ressentit de l’alourdissement.
   • L’alourdissement des sens.
   • Un alourdissement de tous ses membres, accompagné d’un commencement de nausées l’avertit bientôt qu’il avait sous la main un laboratoire naturel de belladone, c’est-à-dire du plus actif des narcotiques. — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre IX)
   • Le baron, l'ayant vue chaque jour, n'avait point remarqué cette décadence; et, quand elle se plaignait de ses étouffements continus, de son alourdissement grandissant, il répondait: « Mais non, ma chère, je vous ai toujours connue comme ça. » — (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 177)
   • Ce contexte est marqué par un alourdissement du travail, une réduction des temps d'intervention, avons-nous vu plus haut. — (Pierre-Paul Parent, Intervenir auprès des familles : Guide pour une réflexion éthique, 2004)
   • J’aime l’alourdissement de cette fin d’été. — (Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, page 36)

• La prononciation \a.luʁ.dis.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• Canada (Shawinigan) : écouter « alourdissement  »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (alourdissement), mais l’article a pu être modifié depuis.

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alourdissement \Prononciation ?\ masculin (graphie ABCD)

1. Alourdissement.

• Régis Auffray, Le petit Matao, Rue des Scribes, 2007, ISBN 978-2-906064-64-5, page 81