ameulonner \a.mø.lɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Se donner tout ce mal pour l’ameulonner et la couvrir de chaume, et le défaire cinq mois plus tard, on n’a jamais vu ça.— (Roald Dahl, Le Chien de Claude, nouvelle issue du recueil Bizarre ! Bizarre !, 1948 ; traduit de l’anglais par Hilda Barbéris, 1962, page 32)
, pendant que la vieille Roustane, Catherine et Jolette arrangeaient leurs plans de cuisine, pendant que bruyères et fagots s’ameulonnaient sur le terre-plein du côté du Vivier, — tout là-bas, dans les terres, emmi les blés, dans les luzernes et les guérets, , on faisait voler les chansons, bondir les rimes, .— (Batisto Bonnet, Un paysan du midi: La valet de ferme, chap. 11 : Le feu de Saint-Jean, traduit du provençal par Alphonse Daudet, Paris : chez E. Dentu, 1899, p. 301)
Il soulevait les gerbes et les ameulonnait en dizeaux tous les quarante pas. Les épis cariés, atteints de bruine et de charbon laissaient échapper une poudre noire quand il les secouait.— (Serge Montigny, L'âme en feu, Éditions du Seuil, 1961, chap. 19)
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