Singulier | Pluriel |
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autrice de mes jours | autrices de mes jours |
\o.tʁis də mɛ ʒuʁ\ |
autrice de mes jours \o.tʁis də mɛ ʒuʁ\ féminin (pour un homme, on dit : auteur de ses jours) — Note : Dans cette locution le pronom varie selon la personne dont on parle → voir mes, tes, ses, nos, vos et leurs.
Malgré les souffrances physiques que j’endure au moment où je trace ces lignes, je me souviens non sans une mélancolie amusée de l’abominable caban bleu marine dont m’affublait l’autrice de mes jours sans tenir compte de mes supplications : .— (Alain Giraudo, Le Respect qu’on se doit, Mon Petit Éditeur, 2014, page 19)
C’était ce qu’elle avait voulu qu’il devienne. En quoi était-ce une marque d’amour ? Avoir été mis au monde pour sauver de la noyade l’autrice de ses jours méritait-il de la gratitude ?— (Léonora Miano, Crépuscule du tourment, volume 2 : Héritage, Bernard Grasset, Paris, 2016, page 45)
Je venais de traverser le Luxembourg avec ma mère pour regagner l’appartement familial du 26, rue Gay-Lussac. « Sais-tu qui est cet homme en saharienne ? », me demanda l’autrice de mes jours en désignant un passant d’un geste ample (« on ne montre pas du doigt » était chez elle un principe d’éducation cardinal). « Non maman » (toujours ajouter « maman » après « oui », « non », ou « merci »).— (Mes 40 ans d’aveuglement volontaire sur Gabriel Matzneff sur Mediapart, 7 janvier 2020)