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(1) De l'occitan bachasso (« grosse caisse pour emballer ou pour emporter »).
(2) (XIVe siècle) Du latin bacca (« vase ») avec le suffixe nominal -aceu. Note : bachas est étymologiquement correct, c'est cependant la forme bachat qui est la plus fréquente dans les textes. « bacha » est rare. Présent dans le Larousse jusqu'en 1928, il n'est plus représenté dans la lexicographie contemporaine. En 1994-1996, il s'agit d'un mot rural en usage courant dans le Lyonnais et le Forez, plus rare ailleurs[1].
Les vrais bachas ont en dessous de la peau inférieure quatre cordes de boyau tendues parallèlement comme les deux timbres de tambour ordinaire. Mais ce nombre de timbre n'est pas absolument nécessaire.— (La Provence artistique & pittoresque : journal hebdomadaire illustré du 24 juin 1883 (lire en ligne).)
bachas\ba.ʃa\masculin, singulier et pluriel identiques
(Régionalisme) Ouvrage servant à recevoir de l'eau comme un baquet, un bassin de fontaine ou une auge.
Tous ces Ricains avaient stoppé à notre ferme pour se ravitailler. On leur a donné à manger et surtout à boire. À l'écurie, il y avait un bachas. Robert et René, mes frères, se relayaient pour actionner la pompe manuelle et les soldats mettaient leur casque sous le jet pour le remplir.— (Rémi Cuisinier, Mon Enfance à Haute-Rivoire. 1941-1955, Lyonnais et Forez, autoédition, 1998, page 33.)
Dé pont que din mi car crampounavoun si patto, Té lis ai souleva coum'un moucel de fato, E li faran servi, sesuivoun moun avis, Per passa de bachas ounté l'aïgo croupis.— (Louis Gigord, Poésies patoises, impr. Soustelle, Nîmes, 1868 (lire en ligne).)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
↑Anne-Marie Vurpas, Dictionnaire des régionalismes de France — voir bachat.