Singulier | Pluriel |
---|---|
bat-l’eau | bats-l’eau |
\ba.l‿o\ |
bat-l’eau \ba.l‿o\ masculin
L'animal alors, relancé près du Pavé-de-Pontarmé, a pris la queue de Senlis; a débuché au Poteau-Neuf pour les hauts de Borest, est descendu au poteau de la Victoire, et a été pris dans le parc de la Victoire, après quatre heures de chasse et une demi-heure de bat-l’eau.— (Journal des chasseurs, ( 1860 ).)
Beaucoup de chasses se terminent par un bat-l’eau, le cerf a l’impression de pouvoir mieux échapper à la meute en se perdant au milieu d’un étang, voir d’un fleuve.— (Réalités, Numéros 48 à 53, 1950.)
Après un bat-l’eau de vingt minutes, les chiens noyèrent le pauvre animal au beau milieu de l’étang, et, chose assez extraordinaire, le cerf coula immédiatement au fond de l’eau.— (Auguste de Chabot, La chasse du chevreuil et du cerf : avec l’historique des races les plus célèbres de chiens courants , 1891.)
En prévision des bats-l’eau un robuste bachot à fond plat fait partie du train de combat.— (foretdecompiegne.free.fr.)
On sonne le bat-l’eau quand la bête se jette à l’eau, dans l’espoir de se débarrasser de ses ennemis.— (Elzéar Blaze, Le chasseur au chien courant: contenant les habitudes, les ruses des bêtes; l’art de les quêter, de les juger et de les détourner; de les attaquer, de les tirer ou de les prendre à force; l’éducation du limier; des chiens courants, leurs maladies, etc; formant, avec le Chasseur au chien d’arrêt, un cours complet de chasse à tir et à courre, Volume 1, 1838.)
Je ne suis pas loin d'eux, reprit le markgrave en entendant sonner distinctement le bat-l’eau. A en juger par le chemin que j’ai parcouru, je ne dois pas être éloigné des Claires de l’aluel; le cerf aura quitté les bois et se sera jeté dans les roseaux des rives. En ce moment le bat-l’eau, qui se compose de cinq ou six sons brefs et rapides suivis d'une note traînante, retentit dans la direction que le markgrave supposait être celle des Claires.— (L’Écho des feuilletons: recueil de nouvelles, légendes, anecdotes, épisodes, etc., extraits de la presse contemporaine, Volume 12, 1852.)
Un second bat-l’eau retentit, et, pour la seconde fois, l’espérance nous ramena sur les mêmes bords. Un spectacle beau et triste en même temps nous y attendait : le cerf, avec l’énergie du désespoir, soutenant hors de l'eau sa belle tête couronnée, cherchait à gagner l’île, et les cinquante chiens, excités par tous les veneurs, le suivaient, l’entouraient, l’enfermaient dans un cercle de gueules ornées de mâchoires bien garnies.— (Raoul Bonnery, « Un caprice du sort », dans L'Univers illustré : journal hebdomadaire, no 1774 du 23 mars 1889, page 186)
→ Modifier la liste d’anagrammes