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À l’origine, il s’agissait d’un signal sonore produit par le battement d’un tambour (battre la chamade) ou par le son d’une trompette (sonner la chamade) afin de prévenir la partie adverse qu’une trêve des hostilités est demandée dans l’intention d’entrer en négociations[1].
Le onzième de tranchée ouverte, la chamade fut battue, et la capitulation telle à peu près que les assiégés la désirèrent.— (Saint-Simon, Mémoires)
Aussi-tôt on bat la chamade dans la place, & on y arbore le drapeau blanc.— (Mercure de France, novembre 1754)
— Ceci me plaît, fit Vallombreuse, je ne hais rien tant que ces facilités trop ouvertes et ces places qui battent la chamade, demandant à capituler devant même qu’on ait donné l’assaut.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Il entendait son estomac battre la chamade, et il trouvait très déplacé que le mauvais destin prît sa philosophie par la famine.— (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
(Le sujet désigne le cœur) Battre rapidement sous l’effet d’une vive émotion.
Cherchant à apaiser d’une manière ou d’une autre toute l’agitation de son âme et le bouillonnement de son sang qui battait la chamade tout au long de ses veines, il s’approcha de la fenêtre et ouvrit la lucarne.— (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le portrait, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 129))
Mon cœur battait la chamade, cependant que le fiacre s’approchait de l’église Notre-Dame à pas de tortue. Vingt-deux ans plus tôt, j’y avais été baptisée Rose, née de parents inconnus.— (Micheline Lachance, Les Filles tombées, tome 2 : Les Fantômes de mon père, chapitre 19, Québec Amérique, 2008)