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(Sens figuré) Qui est une cause de tourment physique.
La nature est assez bourrelle, elle nous force assez à manger, à rechercher la boustiffe, par tombereaux, par tonnes, pour entretenir sa chaleur, elle peut bien mettre un peu de drôlerie au fond de cette damnée carcasse.— (Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps, 1940, page 171)
Ne serait-il pas nécessaire d’ajouter les demandes suivantes ? Un parlement dans chaque ville capitale de province, la suppression des substitutions et enfin celle du bourreau.— (Sanois[1])
Au moment où ses yeux se fermaient, où tout sentiment se dispersait en elle, elle crut sentir s'imprimer sur ses lèvres un attouchement de feu, un baiser plus brûlant que le fer rouge du bourreau.— (Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
« Mais qui êtes-vous donc? » s'écrièrent tous les témoins de cette scène. — Demandez-le à cette femme, dit l'homme au manteau rouge, car vous voyez bien qu'elle m'a reconnu, elle. — Le bourreau de Lille, le bourreau de Lille ! » s'écria Milady en proie à une terreur insensée et se cramponnant des mains à la muraille pour ne pas tomber.— (Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
— Le bourreau peut tuer, sans être pour cela un assassin, madame, dit l’homme au manteau rouge en frappant sur sa large épée : c’est le dernier juge, voilà tout. Nachrichter, comme disent nos voisins les Allemands.— (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844, réédition Les Classiques de Poche, page 859)
Demain la cour martiale, après−demain la guillotine. La Vendée est morte. Gauvain ne répliqua pas une parole, et Cimourdain, préoccupé de la chose suprême qui lui restait à faire, le quitta. Cimourdain avait des heures à désigner et des emplacements à choisir. Il avait comme Lequinio à Granville, comme Tallien à Bordeaux, comme Châlier à Lyon, comme Saint−Just à Strasbourg, l'habitude, réputée de bon exemple, d'assister de sa personne aux exécutions ; le juge venant voir travailler le bourreau ; usage emprunté par la Terreur de 93 aux parlements de France et à l'inquisition d'Espagne.— (Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874)
Les bourreaux doivent savourer la même omnipotence, se livrer à pareille furie, goûter une égale joie de meurtrir sans remords.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Cet homme paraît faire tout ce qu'il veut : mais il s'en faut bien qu'il ne le fasse ; il fait tout ce que veulent ses passions féroces ; il est toujours entraîné par son avarice, par sa crainte, par ses soupçons. Il paraît maître de tous les autres hommes : mais il n'est pas maître de lui-même; car il a autant de maîtres et de bourreaux qu'il a de désirs violents.— (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Les Aventures de Télémaque, 1699)
bourreau des arbres (nom vulgaire du célastre grimpant, liane grimpante d'Amérique du Nord, appelée ainsi parce que le poids de la plante qui s'enroule autour d'un arbre devient tel que le célastre finit par faire mourir ce dernier)