brocanter

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Étymologie

(1696)[1] Apparenté[2] à l’anglais broker (« courtier, négociant ») ; du bas-latin abrocamentum[2], « action d'acheter en gros et de revendre en détail ». Attesté en picard sous la forme broqueter[3] que Godefroy définit comme « vendre du vin par broc », en normand sous la forme abrokeur[1]. Il est probablement[1] apparenté au néerlandais brok (« fragment »), à l’allemand Brocken (« morceau »), et se rattache à l’expression française de bric et de broc avec une évolution sémantique : « fragmenter, détailler, vendre au détail ».
La finale -anter, au lieu du -eter de broqueter, est obscure[1], probablement influencée[1] par marchand, marchander.

Verbe

brocanter \bʁɔ.kɑ̃.te\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Acheter, revendre ou troquer des marchandises.
    • Je brocante, j’achète des magots et des Titiens. — (Voltaire, Lettre à Pierre-Robert Le Cornier de Cideville, 5 mai 1733)
    • Ah ! çà, ne voilà-t-il pas que le bonhomme, depuis qu’il a vu les poinçons, prétend les brocanter lui-même ? — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
    • Tout ce monde achète, vend, brocante. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, note bas de page 256)
    • Élie Magus, à force d'acheter des diamants et de les revendre, de brocanter les tableaux et les dentelles, les hautes curiosités et les émaux, les fines sculptures et les vieilles orfèvreries, jouissait d'une immense fortune inconnue, acquise dans ce commerce, devenu si considérable. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1848)
    • — Si j’ai l’avantage sur vous d’avoir brocanté des tableaux, vous avez brocanté assez de chevaux de courses pour en remontrer au plus fin. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
    • C’est pour redevenir un grand propriétaire toscan qu’il avait brocanté des tableaux, vendu en contrebande les plafonds fameux de son palais, plu à de vieilles femmes et finalement recherché la main de Miss Bell, qu’il savait très habile à gagner de l’argent et très entendue à tenir une maison. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 248)
    • C’est un homme qui ne fait que brocanter.
  2. (En particulier) Faire le commerce des marchands de tableaux, bronzes, médailles, bijoux, porcelaines, etc.

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « brocanter  »
  • France (Lyon) : écouter « brocanter  »
  • Somain (France) : écouter « brocanter  »

Anagrammes

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Références

  1. a b c d et e « brocanter », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. a et b « brocanter », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  3. Frédéric GodefroyDictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (broqueter)