caparaçonner \ka.pa.ʁa.sɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
: l’animal lui-même était caparaçonné d’une splendide armure de guerre qui, cependant, aux yeux d’un meilleur juge, n’ajoutait rien au prix de la noble bête.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Et lorsqu’il est sanglé, caparaçonné, bridé, empanaché, peut-on voir un plus triomphant, un plus glorieux, un plus fier, un plus bel… animal ?— (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
Abd-ul-Hamid s’avançait au milieu d’eux, monté sur un cheval blanc monumental, à l’allure lente et majestueuse, caparaçonné d’or et de pierreries.— (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
Puis Mouley Abdelaziz paraît, vêtu de blanc neigeux, immobile comme une idole sur un superbe coursier noir caparaçonné de vert et d’or, qui se cabre et danse au son sauvage des ghaïtas et des tebels.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 108)
DE GUICHE, se retournant.— (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, acte III, scène 11, CYRANO, DE GUICHE)
Six ?
CYRANO, avec volubilité.
Je pouvais, mettant mon corps nu comme un cierge,
Le caparaçonner de fioles de cristal
Toutes pleines des pleurs d'un ciel matutinal,
Et ma personne, alors, au soleil exposée,
L'astre l'aurait humée en humant la rosée !
Il se méfie de sa propre sensiblerie, aussi se caparaçonne-t-il sous la science— (Sophie Chauveau, Diderot, le génie débraillé, tome 1, Les Années bohème, page 77)
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