Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot chatouiller. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot chatouiller, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire chatouiller au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot chatouiller est ici. La définition du mot chatouiller vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dechatouiller, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Les pauvrettes se défendaient mollement et toute leur résistance tombait dans le rire pâmé des filles qu’on chatouille.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
Des applaudissements frénétiques éclatèrent de toutes parts à l’entrée de l’acteur favori, et l’attention se détourna un moment d’Yolande. À coup sûr, Sigognac n’était point vaniteux et son orgueil de gentilhomme méprisait ce métier de baladin à quoi la nécessité l’obligeait. Cependant nous ne voudrions pas affirmer que son amour-propre ne fût quelque peu chatouillé de cette approbation chaude et bruyante.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Toucher légèrement.
Chatouiller un cheval de l’éperon, le toucher légèrement avec l’éperon
Matamore, se piquant de galanterie, fit chercher une guitare par son valet, appuya son pied sur une borne, et commença à chatouiller le ventre de son instrument pour le faire rire.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Quand on lui dit du bien de ses enfants, on le chatouille à l’endroit le plus sensible, au bon endroit.
La lampe éteinte, Félicité ne put dormir. Les yeux fermés, elle faisait de merveilleux châteaux en Espagne. Les vingt mille francs de rente dansaient devant elle, dans l’ombre, une danse diabolique. Elle habitait un bel appartement de la ville neuve, avait le luxe de M. Peirotte, donnait des soirées, éclaboussait de sa fortune la ville entière. Ce qui chatouillait le plus ses vanités, c’était la belle position que son mari occuperait alors.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 104)
↑Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (catoullance)