cogner \kɔ.ɲe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Ensuite, avec un vilebrequin, on en perce le bord des deux côtés , et on y cogne des clous qui entrent aux deux côtés de l'ais de dessus, .— (La Nouvelle maison rustique, ou Économie rurale, pratique et générale de tous les biens de campagne, tome 3, nouvelle édition refondue par J.-F. Bastien, part. 5, livre 2, chap. 10: Chasse au bléreau, etc., Paris : chez Deterville & chez Desray, an VI, page 588)
Néron, abandonné aux dieux nocturnes, se balançait comme un épais fantôme sur le siège de devant ; Horace, complètement abruti, cognait des clous en cadence sur son manche de parapluie ; .— (Arthur Buies, Chroniques Canadiennes, vol. 1 : Humeurs et Caprices, chez E. Senécal & fils, 1884, page 419)
Rencontré Artaud, , qui s’est pris le pied dans la roue de sa voiture, a cogné la tête dans le marchepied, et est retombé sur une botte de paille ; il aurait voulu le faire qu’il n’y serait jamais arrivé.— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
Il sollicita le garçon d’un timbre retentissant, en cognant bruyamment ses vastes pattes.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 11)
Deux malabars me cognaient dessus et me laissaient sur le carreau pendant un certain temps puis me ranimaient à coup de seaux d’eau.— (Marius Lottaz, Le bourlingueur, page 458, Éditions d'en bas, 1983)
Il fait nuit, mais grâce aux flammes des réverbères, elle peut contempler le spectacle des bateaux. Le vent cogne les voiles et, au loin, elle perçoit le pleur d'un goéland.— (Frédéric Pommier, Suzanne, Éditions des Équateurs, 2018, chap. « 1932 »)
De la pourriture qui gangrène le monde ! Quand l'argent se mêle à l'odeur du brûlé, ça craint un max ! Tout ça dérange, pue, cogne, cocotte, empeste, dégage, exhale, répand une odeur nauséabonde, putride, pestilentielle, infecte, à vomir !— (Michèle Faudrin Fillol, Odeurs et Humeur, chez l'auteur, s.d., page 26)
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