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De coiffer et Sainte-Catherine : du nom d’une tradition où une fête est organisée tous les ans, le 25 novembre (jour de la fête de sainte Catherine d’Alexandrie, patronne des jeunes filles), pour les jeunes filles non mariées de 25 ans ou plus, fête pour laquelle on leur demande de se confectionner un chapeau original, et où celle coiffée du chapeau le plus réussi est récompensée.
Ne voyez-vous pas une fille d’une incomparable beauté, Bathilde de Chargebœuf, une fille noble, bien apparentée, réduite à coiffer sainte Catherine : personne n’en veut. Pierrette n’a rien, elle ne se marierait jamais.— (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
On ne parlait de mademoiselle Mignon que pour l’insulter par des : ─ Pauvre fille, que deviendra-t-elle ? elle coiffera Sainte-Catherine.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Elle avait deux filles, dont l’aînée, Anne, près de coiffer Sainte-Catherine, était une fine mouche.— (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
Ma demi-sœur, l’aînée de nous tous, – l’étrangère, l’agréable laide aux yeux tibétains – se fiança, à la veille de coiffer Sainte-Catherine. Si ma mère n’osa empêcher ce mauvais mariage, elle ne tut pas ce qu’elle en pensait.— (Colette, Sido, 1930, Fayard, pages 110-111)
« Tu as vingt-six ans, me disait mon père. À ton âge, les jeunes filles ont déjà coiffé Sainte-Catherine. Attention, toi, de ne pas devenir un Saint-Joseph !… »— (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 5)