Singulier | Pluriel |
---|---|
combe | combes |
\kɔ̃b\ |
combe \kɔ̃b\ féminin
Dans ces espèces de plaines au-dessus des montagnes, il se trouve des terrains enfoncés, des vallons secs et froids qu’on appelle des combes.— (Georges Louis Leclerc, Exp. sur les végét. 2e mém., cité par Littré)
Dans une combe, à vingt pas, j’aperçois une manufacture de bas.— (Jean-Jacques Rousseau, Promen. 7, cité par Littré)
Mais au fond d’une combe ignorée et stérile Qui pourrait attirer les cupides soldats ?— (Jean-Baptiste Massillon, Helv. II, cité par Littré)
Pompées par le soleil, les brumes bleues se dissipèrent : tout au fond des combes feuillues, il n’y eut plus que le moutonnement sans fin des grands arbres, sous la monotonie de la lumière.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
Assise dans une combe d’herbe, ou à demi enterrée dans le sable chaud et le regard perdu sur la mer, je sais bien qu’elle pense.— (Colette, La couseuse, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, 1960, page 154)
Assis sur le parapet du vieux pont, je passais une heure ou deux à regarder cette route sauvage qui conduisait vers les forêts, les combes et les plateaux que tourmente la tramontane.— (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
La combe enfle son écho mais, du petit bois, ne reviennent que les coups du hachot, les craquements dans les branchages.— (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, page 172)
→ Modifier la liste d’anagrammes
combe \kəm\