contre-ut \kɔ̃.tʁ‿yt\ masculin (orthographe traditionnelle)
500 Hz est approximativement en effet la fréquence du contre-ut du ténor qui constitue la limite supérieure de ce registre grave (registre 1, dit de poitrine).— (François Le Huche et André Allali, La Voix : Anatomie et physiologie des organes de la voix et de la parole, 2001)
La course à l’aigu avait déjà été gagnée au XVIIIe siècle où le soprano tente de rivaliser avec le castrat : Faustine Boroni émet le premier contre ut[sic] féminin en 1720, la Gabrielli atteint le contre-fa vers 1750, et l’on mentionne même un contre contre-ut.— (Vincent Vivès, Vox humana : poésie, musique, individuation, 2006)
La ressemblance entre l’opéra et la corrida tient au public et à son désir de meurtre. De même que les aficionados rêvent de voir le torero se faire encorner, de même, les mélomanes voudraient que, au moment du contre-ut, la soprano tombe morte par terre.— (Charles Dantzig, Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, Grasset, 2009, page 449)
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