Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot coolie. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot coolie, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire coolie au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot coolie est ici. La définition du mot coolie vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition decoolie, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(1638) La première attestation sous la forme Colles, et le sens de « membres d'une caste de la région de Goudjerate à l’ouest de l’Inde » est un emprunt au portugais. (1857) La graphie coolie est empruntée à l’anglais coolie, en hindi क़ुली, qulī, en ourdou قلی, qulī, lui-même du turc köle (« serf, esclave »). Le chinois 苦力, kǔlì (« dur labeur ») composé de 苦, kǔ (« dur ») et de 力, lì (« force ») pourrait être la transcription du mot indien[1]. Les Portugais qui attestent le mot depuis 1554[2] comme ethnique et 1581 au sens de « portefaix » l’ont véhiculé au sud de l’Inde et en Chine, parages où il a peut-être été emprunté par l’anglais [2] (1609 ethnique, 1638 nom commun).
Indien ou Chinois embauché pour aller travailler dans les diverses colonies européennes.
M. Garcin de Tassy demande avec instance qu’on songe à supprimer celui des coolies : on donne ce nom à de pauvres Hindous et Chinois, qui sont censés accepter librement l'esclavage pendant un certain nombre d'années.— (F. Delaunay, Journal officiel. 13 janvier 1874, page 362, 1re et 2e colonne)
La forme de l’esclavage était celle de l’esclavage domestique et le sort des esclaves était certainement moins dur que celui des nègres qui travaillaient dans les plantations d’Amérique ou même les coolies chinois ou canaques qui les ont remplacés.— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 34)
Un jardin plein d'enfants bruyants, des coolies qui poussent des voiturettes, des soldats, des piaillements chinois, zig zig hi! Des brocards et miaulements.— (Hugo Claus, Le Chagrin des Belges)