corser \kɔʁ.se\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se corser)
Aujourd'hui, je médite; je me rappelle avoir été frappé, partout où je suis allé, d'apercevoir dans les débits, dès la première heure du matin, des masses de gens, hommes ou femmes, corsant leur café par des rasades d'eau-de-vie.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
… il aurait fourni un renseignement d’une importance telle qu’il n’eût pas un seul instant senti le besoin de corser son envoi, de battre les buissons.— (Henri Dutrait-Crozon, Précis de l’affaire Dreyfus, page 541, 1924)
… j’aime à citer du latin, cela corse le discours.— (Revue orientale et américaine, page 171, publié par Léon Louis Lucien Prunol de Rosny)
Il n’est pas sans exemple qu’on chipe par ci par là une vieille poutrelle, une canne, un manche à balai ; cela corse un peu la farce.— (Joseph Delteil, Don Juan, page 202, 1930, B. Grasset)
Ça se corse sérieusement !
Pour Jerry, l’affaire commence à se corser quand des tueurs à gages entrent en scène.
Soumises pendant 6 semaines à la fermentation, ces feuilles doivent être corsées, c'est à dire triées, elles sont alors soumises au sauçage ou bétunement, qui consiste à les traiter par de l'eau additionnée de sucre, de miel ou de mélasse, .— (Louis Reutter de Rosemont, Traité de matière médicale: drogues végétales, drogues animales et de chimie végétale, Paris : Éditions Baillière, 1923, p. 231)
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