Singulier | Pluriel |
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crieur | crieurs |
\kʁi.jœʁ\ |
crieur \kʁi.jœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : crieuse)
Faites taire ce crieur, cette crieuse. - C’est un crieur perpétuel.
Un troupeau de crieurs débouchait, se lançait au travers de la foule, en criant les journaux du soir.— (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
— Le langage du Père Duchesne... Ces ordures que, de sa cellule de l’Abbaye, Manon Roland entendait crier à son sujet. Et les crieurs en remettaient ! C'est impardonnable. Impardonnable. Je ne le pardonne pas.— (Claude Mauriac, Le temps immobile, tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous, Paris : Éditions Bernard Grasset, 1982)
Son incertitude ne fut pas longue, car la voix glapissante du crieur des édits s’éleva tout à coup, religieusement écoutée par la petite foule des habitants d’Oëlmœ.— (Victor Hugo, Han d'Islande, texte de 1833, chapitre 19)
Philippe.– Il me semble qu’il y a un attroupement dans la rue ; un crieur lit une proclamation. Holà, Jean ! allez acheter le papier de ce crieur.— (Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834, acte V, scène 2)
Il n’aimait pas Dieu ; mais les hommes, qu’au soir fauve,— (Arthur Rimbaud; Les poètes de sept ans, 26 mai 1871)
Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourg
Où les crieurs, en trois roulements de tambour,
Font autour des édits rire et gronder les foules.
— T’étais le Crieur. Depuis Concarneau jusqu’à Quimper, t’étais le Crieur de nouvelles.— (Fred Vargas, Pars vite et reviens tard, 2001)
— Ouais mon gars, et j’en suis fier. « Ar Bannour », j’étais, le « Crieur ».
— Je veux pas t’attrister, l’aïeul, dit Joss en secouant la tête, mais « crieur », c’est plus un métier qui se pratique. Tu trouveras même personne pour piger le mot. « Cordonnier », oui, mais « crieur », ça n’existe même pas au dictionnaire.— (Fred Vargas, Pars vite et reviens tard, 2001)
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