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(Féminisme) Qui concerne le féminicide, le meurtre d’une femme parce qu’elle est femme.
Rachel Moran, survivante de la prostitution, est journaliste et l’auteure de l’ouvrage intitulé Paid for : My journey through prostitution. Dans cet essai, l’écrivaine met en lumière les rouages du système prostitutionnel, et fustige par là-même la promotion médiatique, libérale, voire même socialiste de la prostitution. Brisant les mythes patriarcalistes autour de cette pratique féminicidaire, Rachel Moran nous offre un texte riche, honnête, politique et plein d’espoir pour lutter en faveur de l’abolition du servage sexuel, afin que cesse l’avilissement et l’assujettissement de la moitié féminine de l’humanité.— (beyourownwomon (pseudonyme), Féminicide : Rachel Moran dénonce le calvaire prostitutionnel, publié le 10 septembre 2013 sur beyourownwomon.wordpress.com → lire en ligne)
Représentante des Femmes Solidaires aux Nations-Unies, Nursel Kilic souligne la dimension féminicidaire du triple assassinat à Paris le 9 janvier 2013 de ses trois amies, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez : « Ce n’est pas seulement un crime politique, c’est un féminicide qui a visé trois générations différentes. Toutes leurs vies, elles avaient milité contre toutes les violences faites aux femmes et particulièrement les violences étatiques. »— (David Coquille, Le « Féminicide » d’abord une bataille politique, le 7 décembre 2014 dans La Marseillaise→ lire en ligne)
À la suggestion de deux chercheuses, la mairesse de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Sue Montgomery, a accepté d’emblée la demande de modifier la plaque . « Il faut nommer les choses comme elles ont été vécues. C’était une attaque contre les femmes. Le tireur a clairement dit qu’il était contre les féministes, dit-elle. Mais dès le début des commémorations, on a caché le fait que c’était antiféministe. Personne n’osait le dire. Ça m’a toujours dérangée. » (Cependant, alors que la motivation féminicidaire du tueur était revendiquée par lui-même, le mot « féminicide ne figure pas encore sur la plaque de 2019 !!!)— (Hélène Zanier, Féminicide – de masse – à Montréal, trente ans pour le reconnaître …, le 8 décembre 2019 sur bagnoletenvert.wordpress.com → lire en ligne)
Dans le long travail de déconstruction qu’est une vie passée en civilisation féminicidaire, les films sont une arme fatale. Les images et les histoires d’amour impriment l’esprit. Ils le savent. C’est pour cela qu’ils protègent tant le cinéma.— (Alice Coffin, Le génie lesbien, Grasset, 2020 → lire en ligne)
De même, dans le cas de l’excision, parler de « féminicide » permet de préciser l’approche génocidaire des violences extrêmes contre l’humanité, en désignant un type d’atteinte visant spécialement les femmes. L’opposition « Nous-Eux » se resserre alors sous la forme d’un conflit « Nous-Elles ». On peut donc parler de structure féminicidaire sans renoncer à l’approche des conflits par le type de structuration mis en avant jusqu’ici.— (Alain Renaut et Geoffroy Lauvau, La Conflictualisation du monde au XXIe siècle : Une approche philosophique des violences collectives, Odile Jacob, 2020 → lire en ligne)
En s’appuyant sur de nombreux exemples, l’ouvrage dirigé par l’historienne et féministe Christelle Taraud analyse le continuum historique de la violence faite aux femmes de leur naissance à leur mort et le replace dans une perspective mondiale tout en soulignant la profonde inégalité des conditions féminines. Une prise de conscience indispensable pour nourrir la lutte contre l’effroyable machine féminicidaire.— (Sophie Doudet, Lutter contre la machine féminicidaire : les apports de l’Histoire mondiale, le 8 octobre 2022 sur rdv-histoire.com → lire en ligne)
(Féminisme) Personne qui commet un féminicide, un meurtre d’une femme parce qu’elle est femme.
Parce que malheureusement le #confinement pour les femmes et les enfants signifie trop souvent l'emprisonnement avec l'agresseur, le conjoint et père violent, le violeur, le tueur de femmes et d'enfants, de filles, le féminicidaire... Mon discours sur les #fémininicides pour lequel j'ai reçu le Prix Gisele Halimi des mains de la Ministre Christiane Taubira (notre future présidente ?) lors du concours d'éloquence de la Fondation des Femmes avec France Culture.— (Typhaine Dee, message du 17 mars 2020 sur facebook → lire en ligne)
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