ferrement

(Nom commun 1) (Siècle à préciser) Composé de ferrer et -ment.

(Nom commun 2) Du latin farramentum (« même sens »)

ferrement \fɛʁ.mɑ̃\ masculin

1. Action de ferrer un cheval.
   • Le ferrement des chevaux est cet art souvent abandonné à des mains qui n’ont pour elles que la routine. — (Journal encyclopédique ou universel, volume 41, 1967)
2. (Vieilli) Action de mettre des fers aux forçats.

• ferrage (2)

ferrement \fɛʁ.mɑ̃\ masculin

1. Une des garnitures de fer qui entrent dans la construction d’un navire, d’une machine, etc.
2. Nom générique de tout outil en métal.
   • Nous avons utilisé les ferrements pour forcer cette porte.
   • Le « chaloupier », chargé du ferrement, fixe à sa cheville une manicle fermée par un boulon et accrochée à une chaîne longue d’un mètre cinquante, formée de dix-huit maillons et pesant sept kilos. — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 68)
   • – Demain matin, tu prépareras une faux pour toi et une pour Christophe ; il y a dans la grange des manches et des ferrements… — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 26)
   • Une vingtaine d’esclaves, munis - grâce aux Français - de haches, de houes, de crochets et autres ferrements, avaient la terrible charge d’abattre ces arbres dans les endroits escarpés et dangereux où ils poussaient, puis de les équarrir. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, Gallimard, 2001)

• Alsace (France) : écouter « ferrement  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ferrement), mais l’article a pu être modifié depuis.
• Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.