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Du latin firmare (« affermir, solidifier », d’où « fortifier »), le glissement de sens vers celui de « clore » a pu se faire dès le bas latin d’autant que son dérivé, confirmare, est en relation sémantique avec sera, vectis portarum (« les barres, les verrous des portes »). En latin médiéval, on note : archafirmata (« coffre fermé »). Fermer et clore ont coexisté jusqu’à ce que ce dernier entre, par certaines de ses formes, en collision homonymique avec clouer et se réduise progressivement à certains emplois techniques.
Ce, d’autant que le français connait un phénomène généralisé (→ voir solutionner) et ancien (→ voir feinter) de remplacement des verbes des second et troisième groupes par des équivalents ou des dérivés du premier groupe.
Pour certains étymologistes, c’est le sens de « ceindre une villa de murailles » (→ voir une ferme) qui explique le glissement de sens.
D’autres enfin attribuent au rattachement à fer par étymologie populaire le glissement de sens de « rendre ferme » à « fermer » et donc l’éviction de clore par fermer, mais elle est peu vraisemblable et le sentiment linguistique auquel elle fait appel serait aujourd’hui perdu.
(Absolument) — Si une pompe était parfaite, que la garniture du piston contint entièrement l'eau, que les soupapes fermassent hermétiquement, et qu'elles fermassent instantanément dès que le piston aurait atteint le haut de sa course, on obtiendrait, à chaque relevée, un volume d'eau égal au solide engendré par la base du piston dans son ascension.— (M. Castel, Expériences sur le produit des pompes, dans les Annales des mines ou Recueil de mémoires sur l'exploitation des mines, 3e série, tome 12, Paris : chez Carillan-Goeury, 1837, p. 603)
Elle vit plusieurs fois s’ouvrir et se fermer la porte, et à chaque fois, par l’entrebâillement, elle aperçut Catherine rajeunie par l’action, .— (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre X)
La plupart des commerces devant lesquels je passai en bringuebalant sur Main Street avaient déjà fermé pour la journée… si tant est qu'ils se soient donné la peine d’ouvrir.— (Elizabeth Little, Les réponses, traduit de l’anglais (États-Unis) par Julie Sibony, Paris : Sonatine éditions, 2015)
Elle disposa les fleurs au chevet, fit arrêter le balancier de l’horloge, voiler les glaces et les miroirs, fermer les fenêtres et cacher les portraits.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
Neuf compagnies de ligne de renfort nous permirent d’occuper, d'une manière permanente, la lunette de Noisy, les redoutes de Montreuil et de la Boissière, et de fermer ainsi complétement la ligne des trois forts— (Rapport du contre-amiral Saisset du 6 octobre 1870, cité dans les pièces justificative de l'ouvrage d'Auguste Alexandre Ducrot, La défense de Paris (1870-1871), Paris : chez E. Dentu, 1878, p. 401)
Ce corps d'armée ferme le passage à l’ennemi.
Fermer les ports, les mers, les chemins.
(Sens figuré)Fermer à quelqu’un le chemin des honneurs.
(Sens figuré)(Pronominal) Se renfermer sur soi-même, stopper tout dialogue.
C’était incroyable comme le visage de Niclas se transformait quand il souriait. Puis le sérieux repris le dessus et il se ferma de nouveau.— (Camilla Läckberg, traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Le Tailleur de pierre, Actes Sud, 2009 (1re édition 2005), page 315)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage(au complément)