frencher \fʁɛn.tʃe\ transitif direct, intransitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se frencher)
Martin, son petit frère, « frenchait » un autre homme, là, sous ses yeux. Il voyait leurs mains baladeuses s’agripper à leurs fesses et il n'en revenait tout simplement pas.— (Alain Beaulieu, Le Fils perdu, chapitre XIII, éd. Québec Amérique, 1999)
Je n’en reviens toujours pas du mauvais goût extrême de ce qu’on a pu voir et entendre à Tout le monde en parle dimanche soir dernier sur les ondes de notre télévision publique : une invitée encouragée à « frencher » les invités masculins l’un après l’autre — et elle s’y prêtait volontiers — dans un cirque macho tape-cuisses s’amusant à descendre de plus en plus bas dans leurs propos…— (Le Devoir, 5 décembre 2006)
Qui est-ce qui va frencher Carole?— (Jonathan Painchaud, Les vieux chums)
Moment de reconnaissance profonde : Jean-Philippe frenche bien. Ses baisers sont à la fois doux et vigoureux, sensuels et enjoués, et on sent passer le courant.— (Annie L’Italien, Toujours orgueilleuse, mais (à peine) plus repentante, Éditions Québec Amérique, 2009)
À quelques dizaines de pieds du terrain de camping, elle s’était engagée dans Otter Trail, le sentier où elle avait embrassé Mark Meyer au début de l’été avant d’aller raconter à Sissy Morgan, son amie de toujours et pour toujours, à la vie à la mort, à la vie à l’éternité, que Meyer frenchait comme une limace.— (Andrée A. Michaud, Bondrée, Éditions Québec Amérique/éd. Payot & Rivages, Montréal/Paris, 2014/2016)
Désolée de t’avoir délaissée, mais disons que depuis ma rencontre du troisième type avec Alex et Jeanne qui se frenchaient, les événements se sont un peu bousculés, .— (Catherine Girard-Audet, La Vie compliquée de Léa Olivier : Angoisses, tome 4, Éditions Les Malins/Kennes Éditions, Montréal/Paris, 2012/2013, page 220)