Singulier | Pluriel |
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froideur | froideurs |
\fʁwa.dœʁ\ |
froideur \fʁwa.dœʁ\ féminin
La froideur de l’eau, du marbre, du temps.
Sa froideur a, pour moi, tant d'attraits, qu’elle me brûle et me glace. J'ai beau savoir qu'au fond de ce regard, tout est calcul et complaisance, où qu'il m'entraîne, je le suivrai.— (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 16)
La froideur de l’âme, du caractère.
La froideur de l’imagination.
M. Courtois n'était plus le même homme. Il avait eu le temps de se remettre un peu. Sa figure s'essayait à exprimer une froideur majestueuse.— (Émile Gaboriau, Le Crime d'Orcival, Paris : chez E. Dentu, 1867, p. 6)
Et si l'on me donne ce monde avec ses injustices, ce n'est pas pour que je contemple celles-ci avec froideur, mais pour que je les anime de mon imagination et que je les dévoile et les crée avec leur nature d'injustices, c'est-à-dire d'abus-devant-être-supprimés.— (Jean-Paul Sartre, Qu'est-ce que la littérature ? , 2003, p. 69.)
Mathilde avait eu un moment d'enthousiasme ; la froideur de son partner la déconcerta profondément.— (Stendhal, Le Rouge et le Noir , II, 8.)
La froideur d’un accueil, d’une réception, d’une réponse, etc.
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