galéjer \ɡa.le.ʒe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Ils sont nombreux, des jeunes gens élancés, certains de couleur, en survêtement rouge vif, chahutent dans leur langue inintelligible, rient, galéjent, s’amusent.— (Ferenc Karinthy, Épépé (1970), traduit du hongrois par Judith et Pierre Karinthy, 1999, page 231)
Allons ! Maintenant suffit, assez galéjé,— (Aristophane, Ploutos, dieu du fric, 388 av. J.-C., traduit du grec ancien par Michel Host, 2012, page 31)
Vous allez d’une toute autre façon chanter.
Eh bien, j’ai le plaisir, preuve à l’appui, de m’inscrire en faux contre cette maligne assertion. Ceux qui l’affirment, l’assènent à tout bout de champ, le proclament à l’envi ont la langue plus fourchue que vipère aspic, ils galèjent mieux que Marseillais à la pétanque, ils ne sont que vils baratineurs, ils mythonent, pipeautent, racontent des craques ou accrochent des paletots.— (Michel Bernardot, Rêveries norvégiennes : De Kirkenes à Oslo, Éditions Gilbert Jaccon, 2017, page 44)
Tu galèjes.— (Jean-Paul Demure, Cher payé, éditions Payot & Rivages, 2010, chapitre 3)