greyer \ɡʁɛ.je\ transitif et pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se greyer)
(Peuplesse se redresse et se cache derrière son piquet.) Comment ça s’fait que t’es pas encore greyée pour l’Halloween ? Viens ’citte, ma cefille, viens ! (Peuplesse ne bougeant pas, il tire sur la corde.) J’t’ai dit de t’greyer… ben, greye-toi !— (Victor Lévy Beaulieu, La Nuit de la grande citrouille : théâtre, Stanké, 1993)
« Édouard, on va chez oncle Gédéon. Greye-toi, tu viens avec nous autres. » Arrivé à destination, il disait avec fierté : « J’ai emmené Édouard. Il va nous faire rire. » À la maison, nous n’avions ni télévision, ni radio, ni téléphone.— (Donald Deschênes, Des Hazards, Les Contes d’Émile et une nuit : Contes, Prises de parole, 1999)
Et le ciré qui ne diminue pas, ni les bottes. Y a pas de quoi se greyer.— (Roger Vercel, En dérive, Albin Michel, 1931, page 105)
Jean-Marie avait dû enfiler deux paires de chaussettes, deux tricots, deux hauts-de-chausses, un bonnet et un caban taillé dans une vielle veste du mari qui n'était jamais revenu."Comme te voilà greyé ! dit elle avec admiration. Tu as déjà l'air d'un capitaine."— (Ces messieurs de Saint Malo. Bernard Simiot. Le Livre de Poche no 6291, 1983,page 151.)
greyer \Prononciation ?\